La vente d’un bien immobilier engendre un certain nombre de frais qu’il est important de prendre en compte lors de l’élaboration de votre projet. Diagnostics techniques, fiscalité, prestataires de service et autres frais annexes, découvrez quelles sont les dépenses à prévoir lors de la vente d’un appartement, d’une maison ou d’un terrain.
Lors de la vente d’un bien immobilier, le propriétaire est tenu de faire réaliser un ensemble de diagnostics techniques afin d’informer les futurs acquéreurs de l’état et des éventuels risques relatifs au bâtiment. Actuellement, il existe 10 diagnostics techniques obligatoires à annexer au dossier de diagnostic technique (DDT), mais certains d’entre eux sont susceptibles de ne pas être requis en fonction de la localisation et de l’année de construction du logement.
Le coût d’un DDT complet varie entre 200 et 1000 euros selon la superficie du logement et la région. Pour minimiser les frais, il est conseillé d’opter pour un forfait afin d’obtenir l’ensemble des documents auprès d’un même diagnostiqueur. Notez qu’il convient de faire réaliser le DDT avant la mise en vente de votre bien puisque le diagnostic de performance énergétique, ou DPE, doit désormais figurer sur votre annonce immobilière.
Si vous souhaitez confier la vente de votre bien à un professionnel, que ce soit un notaire ou une agence immobilière, il est nécessaire de prévoir des honoraires. Les frais d’agence sont très variables puisqu’ils peuvent être fixes ou être calculés proportionnellement au prix de la maison, du terrain ou de l’appartement. Généralement ils représentent entre 3 et 10 % du prix de vente du bien immobilier.
Si c’est à l’acheteur de payer les frais de notaire et non au vendeur, ce dernier doit toutefois s’acquitter d’une taxe sur la plus-value immobilière dans certaines situations. En effet, lorsqu’un propriétaire vend un bien immobilier plus cher qu’il ne l’a acheté, il réalise une plus-value qui peut être est assujettie à l’impôt. Les résidences principales et les biens détenus depuis plus de 30 ans sont exonérés de cet impôt. En revanche, la vente d’une résidence secondaire, d’un investissement locatif ou d’une habitation vacante engendre le paiement d’une taxe sur les bénéfices réalisés.
La vente d’un logement soumis au régime de la copropriété entraîne parfois des frais de mutation compris entre 150 et 600 euros. De même, le vendeur d’un bien immobilier peut dans certains cas être amené à payer une taxe sur la valeur ajoutée, ou TVA. Cette dernière concerne uniquement les terrains et les logements neufs construits depuis moins de 5 ans et vendus par des professionnels soumis à la TVA.
Si le bien que vous souhaitez vendre a été financé par un crédit immobilier toujours en cours, il se peut que votre banque vous demande des frais de remboursement anticipé. En revanche, ces frais ne peuvent pas vous être demandés si vous vendez votre bien suite à une mutation professionnelle, au décès ou à la perte d’activité de l’un des co-emprunteurs. Pensez également à prendre en compte les frais de mainlevée si votre bien fait l’objet d’une garantie hypothécaire.
Pour vendre plus rapidement et plus avantageusement votre bien immobilier, vous pouvez être amené à réaliser des dépenses supplémentaires. Par exemple, vous pouvez faire paraître votre annonce immobilière sur un site internet payant afin d’améliorer la visibilité de votre offre. De même, il n’est rare de faire appel à un expert en estimation immobilière afin d’être sûr de tirer le meilleur prix de votre bien. Enfin, vous pouvez également vous offrir les services d’un home stager afin de rendre votre bien immobilier plus attrayant aux yeux des potentiels acquéreurs.